Traverser l'Atlantique avec un voilier de 11 metres, on l'a fait!

Qu’est-ce qu’une traversée de l’Atlantique?



Départ, 5 Décembre, on se lève, on range le bateau, on déjeune, on se débarbouille….mais notre esprit n’est pas si léger que ça. Nous essayons de ne pas penser au temps que l’on va passer sans voir la terre, entre 15 et 20 jours; sans pouvoir y mettre les pieds, et surtout sans pouvoir échanger de nouvelles avec les proches….


Nous sommes enveloppés de mystère tant par cette épreuve, c’est la première fois pour nous deux, que par l’harmattan, ce vent de sable du Sahara qui enveloppe totalement les îles du Cap Vert depuis ce jour de départ!


Nous ne verrons pas à plus d’un mile pendant près de 3 jours! Incroyable, il y a du sable ultra-fin partout dans les moindres recoins du bateau, c’est très très très sec et désagréable!
Nous attendrons la pluie avec impatience!
Sinon, que fait-on pendant une traversée?


On pêche, et la pêche sera bonne en ce début de croisière, et les daurades bienvenues dans nos assiettes!! Nous perdrons quand même 3 octopus (leurres) et hameçons qui se sont détachés de la ligne avec le poisson trop gros (il y a donc des poissons avec piercing au milieu de l’océan!)


On lit, on écrit, on surveille le bateau (check up des points vitaux tous les jours). On ne rate pas le rendez-vous quotidien avec la météo de RFI à 11h30 TU qu’on capte grâce aux ondes courtes et à une antenne spéciale, on se lave avec des seaux d’eau de mer, on se protège du soleil, on joue, on se protège des grains, on médite (sur nous, la famille, le monde et ses problèmes, l‘univers, etc.…), on discute (on refait le monde justement), on barre, on fait le point sur la carte « Route du Rhum » assortit de calculs de distance parcourus et restant à parcourir, on fait des siestes, beaucoup de siestes, mais surtout on regarde autour de nous.


On regarde la course du soleil, ses magnifiques levers et couchers qui se décalent chaque jour plus tard (c’est rigolo de le rattraper), et la mer, ou plutôt l‘Océan, qui change sans arrêt de forme et de couleur. On regarde les étoiles et la lune et leur course à travers le ciel. On admire les dauphins et les poissons volants. On joue avec les oiseaux, les océanites, les pailles en queue, mais surtout les fou de bassan qui n’hésitent pas à voler tout près du bateau, si près que ’’Foufou’’ s’invitera à bord après moult tentatives d’atterrissage sur le panneau solaire!


Chaque jour est différent, on passe de la pétole (pas de vent…) aux grains tumultueux, puis on retrouve un vent régulier et ça recommence, pétole, grains, vent régulier…et ciels bleus et ciels nuageux, le soleil est très très fort!


La nuit, notre dieu du sommeil, le radar (à ce titre nommé Morphéus), se met à sonner à l’approche de la pluie comme s’il s’agissait d’un autre bateau. Il faut alors se lever, mettre la veste de pluie, réduire la puissance des voiles, et attendre que ça passe (sauf que parfois le vent est trop fort pour le régulateur, il faut alors prendre la barre dans ce qu‘on appel ’’la piaule’’ (vent fort avec pluie, la fête quoi), heureusement qu’il fait toujours chaud et que ça ne dure jamais bien longtemps, c‘est déjà ça...


Les rôles des 2 membres d’équipages se sont naturellement établis, sans concertation préalable, et la cuisine a été toujours bien tenue! Tous les jours, dès le réveil nous avions droit au pain grillé avec du beurre et des œufs, le ptit café, le ptit thé, un bon déjeuné (exemple dorade-ratatouille), puis un bon diner (exemple patates sautées-saucisses suivi de crumble pomme-banane poire). Il ne faut pas oublier LA ptite bibine et le ti-punch-couché de soleil du capitaine, la cuisinière étant beaucoup plus sobre!


Nous avons de nouveaux amis et ne sommes plus seulement trois en voyage (Fidji, Isabelle et Patrick). Nous comptons beaucoup sur nos équipiers: Antoine le régulateur qui barre beaucoup pour nous soulager, Morphéus le radar qui nous prévient des grains et des autres bateaux (très rares) que l’on pourrait croiser, Le Poste de radio ondes courtes qui nous informe chaque jour de la météo et des informations internationales (RFI), Popeye le moteur 50CV qui nous sort de la pétole (mais juste ce qu’il faut car on n’a que 200 litres pour toute la traversée) et recharge les batteries en association avec le panneau solaire.

Pètzouille le moteur de l’annexe…N’oublions pas la Grand Voile, le Génois et le Spi!!! Vent arrière, vent de travers les voiles se relaient pour faire avancer Fidji!


Et on avance, parfois doucement, parfois bien vite, Fidji est un bon bateau!
En bilan des pertes et pannes nous n’avons pas grand choses à dire, l’alternateur rapporté ne charge plus, 3 octopus et quelques plombs, 1 tuyau d’arrosage, un embout de douchette, un par-bat’ percé, un cache de feu de poupe, quelques pinces à linge…


Il y a cependant pas mal de choses à revoir, à acheter, à bricoler, à modifier (faux contacts prise allume cigare, enrouleur de génois qui coince, annexe qui prend l’eau, vernis à refaire…..la liste est longue……)



17 jours, 17 nuits et 3 heures, et nous arrivons au mouillage de la plage de Ste Anne en Martinique! Quel bonheur, pour la première fois nous sentons que la terre à vraiment une odeur, c’est surtout l’odeur de la verdure, car ici, c’est vert!!!





Nous sommes heureux de l’exploit accompli, heureux de la fiabilité de Fidji, heureux de pouvoir enfin prendre et donner des nouvelles à tout ceux qu’on aime! Heureux d’être ensemble et d’ être toujours aussi amoureux! Et heureux que le roulis s’arrête!!



Nous avons prévu un long stop ici aux Antilles, car il nous faut absolument remplir la caisse de bord, nous allons donc retrouver la vie professionnelle, et le plus vite sera le mieux!



Nous mettrons à jour notre blog pour vous faire découvrir les Antilles ainsi que notre boulot de skipper-hôtesse des Antilles sur des gros catamarans!!












Bisous à tous à très bientôt!!!!!!!

Une semaine au Cap Vert....

Après 7 jours de mer, nous sommes donc arrivés dans la ville de Mindelo, sur l’île de Sâo Vicente, nous y passeront 2 jours. Visite de la ville. C’est à la fois pauvre et en pleine expansion, ça grouille de vie, les pêcheurs passent avec des gros thons de 2 mètres pour les amener au marché, les magasins, banques, bars, usines fonctionnent bien, les maisons sont colorées.. Et, ce qui nous étonnera beaucoup, beaucoup parle un excellent Français! (Ils l’apprennent à l’école en fait). Ils nous accostent tout de suite pour nous vendre ou nous proposer diverses choses (colliers, bracelets, T-shirts, marijuana, tour de l’ile en voiture, etc….), ou évidemment pour nous demander de l‘aide parce qu‘ils n‘ont rien, c‘est l‘Afrique, on y meurt de faim. Il semble cependant que le Cap Vert a de bonnes cartes en main pour s’en sortir, notamment celle du tourisme, qui se développe, mais aussi celle de la stabilité politique et ainsi de la sécurité!!
Après quelques achats et séances téléphone et internet, nous avons rejoint le mouillage de la Baia Sao Pedro, à 3 heures de Mindelo, histoire de s‘éloigner de toute cette effervescence. C’est surprenant! À gauche un petit complexe hôtelier assez sobre mais bien vert, à droite un village coloré de pêcheurs et au milieu l’aéroport et sa piste d’atterrissage qui part du bord de la plage! Le tout bordé par des montagnes arides, comme des esprits de pierre veillant sur la vie qu’ils entourent. Un vrai couloir à vent, pile dans l’axe des alizés, ce qui le régule et le fait accélérer très fort, conditions exceptionnelles pour la planche à voile ou windsurf pour les intimes anglophiles (ça fait mieux). Nous y serons seul pendant 4 jours!
Il faut vraiment aimer le vent pour se mettre là! Nous mouillerons 60 mètres de chaine pour être tranquille et que Fidji ne dérape pas sur son ancre.
L’eau est plate, et bleu turquoise comme aux Antilles!
Il faut s’entrainer, mais une fois la technique acquise, c’est un jeu d’enfant de gréer une voile de planche sur Fidji!! Plus besoin de partir de la plage! On gagne donc pas mal de temps!
Dès le départ, c’est à fond, (ou à donf comme on veut)!!!Quelles sensations!! Du réveil au couché le captain tire des bords parallèles à la plage à toute vitesse, et ne s’arrête que pour manger un morceau de chocolat et boire un coup vite fait! De temps en temps, un avion qui se pose sur la piste survole la planche à voile lancée à pleine vitesse, c’est super.
Un jour, le week-end, il y aura même 2 autres planchistes pour accompagner le Pat, mais ils seront rentrés chez eux que notre excessif de skipper sera toujours sur l’eau!
Résultat, 2 belles ampoules aux mains et une progression technique énorme, comme quoi la progression se compte en heures, et pas en années (ouais moi ça fait 20 ans que je fais de la planche ou du ski ou autre ne veut donc rien dire…)
Et Isabelle la belle en profite pour nager, lire, écrire, regarder la vie dans le village, les bateaux des pêcheurs qui partent tôt le matin et rentre en milieu d’après midi accueillis par toute la communauté. Cette même communauté qui part à l’église en dehors du village, le désertant totalement, et qui fait résonner la musique jusque tard dans la nuit!
Nous y serons accueillis à bras d’enfants ouverts et notre annexe sera gardée par tout un groupe pendant notre promenade et baignade dans cette eau si belle!
Nous ferons connaissance avec Chisca (60ans et une sacré forme physique), qui a passé l’après midi de la veille à faire de la planche à côté de Pat.
Nous offrons peluches et ballon de foot, crayons et cahiers aux enfants…seront-ils assez sages pour le partage?
Une dernière douche au savon de mer à l’arrière du bateau avant de partir, et là, tout d’abord une grosse frayeur, avant de reconnaître une magnifique raie Manta de 2 mètres d’envergure au moins!!!!!!!! Elle est magnifique accompagnée de ses 2 poissons pilotes. Nous avons nagé avec elle (de loin quand même). Quelle expérience!
Puis nous avons, à contrecœur, quitté cette inoubliable Baia de Sao Pedro pour rejoindre Mindelo à nouveau, afin d’y faire les pleins d’eau et de gasoil. Il faut nous préparer pour la traversée de l’Atlantique. Espérons que les alizées soient déjà bien établis, quand faut y aller faut y aller…

CABO VERDE!!!!

Depuis notre départ du port de La Gomera, nous n’avons pas résisté à l’appel du mouillage devant ses paysages grandioses. Tout d’abord, seuls et nus près d’une ancienne conserverie de poissons désaffectée, dans des eaux toujours plus transparentes où nous avons pu observer avec masque et tuba, quelques poissons aux allures tropicales, puis, lors du mouillage suivant à Valley Gran Rey, toujours à La Gomera, le luxe d’une séance d’aquagym dans une eau exceptionnellement claire sous des falaises rouges de 600 mètres de haut.


C’est avec une grosse envie d’y revenir que nous avons quitté notre ’’kaléidoscope’’ pour rejoindre El Hierro, dernière étape avant le Cap Vert. Là, nous avons rencontré Jean et Liliane, retraités croisiéristes qui nous ont offert l’apéro sur leur gin fizz tout en bois et aménagé d’après leurs plans, un joli bijou lui aussi.




Nous sommes restés deux nuits au port aux installations succinctes (la marina est en construction), et les pare-bats’ ont bien soufferts pour protéger Fidji du frottement contre le quai. Nous avons effectué une visite rapide de la ’’capitale’’ (en altitude, ça caillait trop!) et complété l’appro pour les 6 ou 7 jours nécessaires pour rejoindre les îles du Cap Vert. Nous ne sommes pas resté longtemps, et n’avons fait qu’un détour en bus le long de la cote et longé celle-ci avec Fidji, mais ce qu’on peut dire d’El Hierro est que c’est l’ile la moins touristique des Canaries, elle dispose de nombreuses randonnées balisées en altitude qui ont l’air grandioses, le réseau des bus et des routes est encore une fois tout neuf et impeccable, et ça se construit, et ils bossent bien et vite…


Nous sommes partis le 19, à 9h le matin, et nous avons commencé au moteur, puis envoyé le spi, puis redémarré le moteur, puis pris un ris, bref nous avons, sur 7 jours et 6 nuits, parcourus environ 850 Miles Nautiques (1600 km), une belle trotte. Le roulis est dur à supporter, mais on apprécie d’autant plus les moments ou cela ne roule pas…Antoine notre régulateur d’allure a super bien barré les ¾ du temps, le ¼ restant se partageant entre nous et le pilote électrique.

La nuit, le radar sonne si un bateau s’approche, ce qui permet de s’assoupir un peu, mais il faut adapter la voilure et souvent le cap pour qu’Antoine assure (il n’arrive pas à barrer correctement ni sous spi, ni vent de travers, et il lui faut du vent….). On a eu des moments de grands calmes où on a installé la table et le PC dans le cockpit, mais aucun coup de vent fort, que du vent bien régulier et de plus en plus chaud au fur et à mesure que les latitudes défilent vers l’équateur…

Et c’est l’arrivée mardi 25. C’est incroyable comme le temps passe, nous découvrons une autre vie, un autre rythme, la mer nous séduit, parfois nous énerve quand elle est trop agitée, mais jamais nous ne nous ennuyons. Les dauphins nous ont salué à maintes reprises et nous ont offert de jolis sauts pour certains. Le ciel est un tableau de maître que ce soit au lever ou au coucher du soleil, mais aussi tout au long de la journée, et la nuit: alors là c’est l’apothéose! Vénus et Jupiter sont les premières à entrer en scène puis une à une ou constellation par constellation, le ciel nous offre un regard sur notre galaxie, La Voie Lactée! Et les étoiles filantes se succèdent pour notre plus grand plaisir! Nous recherchons les constellations, celles du zodiaque, mais aussi toutes celles indispensables à nos repaires comme La Petite Ourse dont Polaris indique le nord, Orion, Pégase, Andromède et sa galaxie superbe aux jumelles, le cygne, Cassiopée, et les nouvelles du sud comme le Phoenix et la Croix du sud qui ne sort que vers 6 heures du matin…….. C’est comme on l’a toujours rêvé, ‘’la tête dans les étoiles’’!


Maintenant nous sommes dans le port/ville de Sao Vincente, Mindelo, 45000 habitants, que nous nous apprêtons à visiter.
Nous resterons le temps de quelques courses, pleins d’eau et de gasoil, Internet et téléphone, puis irons jeter l’ancre dans la baie à coté, Baia de Sao Pedro, connue dans le monde du windsurf car beaucoup de record du monde y ont été battu, il y aurait un super vent (d‘après certain « le meillleur au monde!? »)…Allons voir ça…La planche va elle ressortir de sa housse???? La suite au prochain épisode…..









Bisous à tous!!!!!!!

Visite de La Gomera!

Bonjour a tous!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!






Nous sommes partis vers midi de la marina de Tenerife, direction La Gomera, qui se trouve tout près, si près que nous serions arrivé vers 2 ou 3 heures du mat’.

Du coup, comme il n’y avait pas de vent, et très peu de houle, nous avons coupé le moteur entre Tenerife et La Gomera et nous sommes laissé dériver, de manière à arriver plutôt vers 8 heures le matin, ce qui permit, évidement d’économiser une nuit de port (même si La Gomera est en fait la marina la moins chère depuis le départ (15 Euros), nous ne le savions pas à ce moment là…)….


Et le moteur nous à permis de faire tourner le frigo! Du coup, la doudou du bord s’est débrouillée pour nous faire un TIRAMISU grâce au mascarpone trouvé sur Tenerife! Et non on ne se laisse pas abattre.

A l’arrivée à La Gomera accueil sympa, et nous avons tout de suite été réserver une voiture pour le lendemain. Et puis sieste et visite du patelin « San Sebastian de La Gomera », d’où Christophe Colomb serait partit vers l’Ouest inconnu pour découvrir les Indes…

La voiture ne nous étant livré qu’à 10 heures du mat’ pour 24h, la nuit tombant à 18h15, nous voilà donc partit à donf sur les routes de montagnes avec la petite polo 1,4l essence, on suit les conseils et les guides touristiques, et dès les premiers km c’est incroyable, on se retrouve dans des canyons vertigineux, et ça monte, ça descend, on s’arrête en dérapage tous les 100 mètres pour descendre de la voiture et faire des photos (environ 100 en 24h record battu pour nous…) .


Vers 15h, au nord de l’ile, on se retrouve même en panne de batterie d’appareil photo…Paniqué nous irons prendre une pinte de bière (et un jus d’orange) sur une terrasse à la vue spectaculaire sur Tenerife, pour pouvoir brancher l’appareil photo 20 minutes et repartir en trombe…et s’arrêter 100 mètres plus loin pour refaire une photo…


Bref nous en avons pris plein les yeux, si bien qu’à la nuit tombée, nous décidons de nous lever tôt le lendemain, et de revenir au matin, même si il faut rendre la voiture à 10h on s’en fout.
Et nous voilà debout à 6h, et reparti en trombe dans la montagne pour profiter une dernière fois de cette vue superbe au sommet, puis de voire la partie où se trouve l’aéroport que nous n’avions pas pu voir la veille…
Et nous n’avons pas été déçu!!!Trop trop trop beau encore……Nous arriverons à 10h10, avec le plein (200 km parcourus pour 12 Euros de sans plomb, et le moteur à fond pourtant, montagne oblige, c’est vraiment pas cher l’essence ici…)…



C’était merveilleux et nous conseillons à tous ceux qui se demandent où passer leurs vacances de venir ici, ça vaut vraiment le coup…

C’est un paradis pour les randonneurs, mais même en voiture c’est génial, et les routes sont d’une qualité irréprochables. Encore une fois la Martinique ferait bien de prendre exemple. Ils ont vraiment travaillé très dur pour ce réseau routier, et ça continue encore…L’aéroport et sa piste n’ont même pas 10 ans!



Nous allons passer encore 1 ou 2 jours dans cette chouette marina, car nous avons quelques petites choses à préparer quand même (bricolage, rangement, courses, internet, etc…). Puis, en fonction de la météo nous partirons pour El Hierro, l’île la plus petite, la plus préservée, et la plus au Sud des Canaries, où nous relâcherons 1 ou 2 ou 3 jours avant de descendre sur le Cap Vert.

A partir de là, les connections internet seront plus rares et plus lentes, on communiquera donc sûrement plus par e-mail, mais il parait que le tel portable fonctionne là-bas aussi…donc sms possibles bien sûr. De El Hierro au Cap Vert il y a 800 NM (env 1500 km), donc il nous faudra environ 7 jours pour faire ce trajet connu comme agréable de surcroit…










Donc bisous à tous et à bientôt dès qu’on peut!!!!!!!


















La Gomera


Vous avez sûrement déjà joué avec les images différentes que nous propose le kaléidoscope, les couleurs se marient entre elles et les formes revêtent des compositions géométriques parfaites et difficilement reproductibles et bien voici La Gomera: un kaléidoscope de formations géologiques, de végétations hallucinantes, de couleurs défiant les plus beaux arc en ciel.

Où que vous soyez sur l’île, votre regard se perd dans l’infini beauté du moment. Non seulement vos yeux restent ouverts de peur d’en perdre une miette, mais tout votre corps se sent épris d’un vertige, comme grisé de beauté!

Celui qui sait apprécier la beauté trouve ici de quoi dépasser toute espérance car tout est là: la nature offerte sans restriction, l’espace infini, le ciel, la mer et ce joyaux . Pierre précieuse aux multiples facettes se jouant du temps et de ses volcans, se jouant des nuages en s’en abreuvant jusqu’à l’explosion de toutes les espèces végétales que le climat méditerranéen lui a confié, elle est celle qui sait que l’on ne pourra jamais l’oublier. Elle sait que l’on reste toujours plus longtemps que prévu car elle nous envoûte. Elle a ce goût suave et corsé des bons vins, mais aussi des mets délicats qui nous font saliver et nous laisse ce désir d’y revenir par gourmandise!







La Gomera, tu nous as donné en quelques instants la certitude que nos chemins se recroiseront, tu nous as comblé par ta beauté! Que tous ceux que tu accueilleras te respectent et t’honore comme j’espère le faire à travers ces mots écrits pour te remercier de nous avoir laissé pénétrer dans ton paradis!








A bientot!!!!!!!!!






















Bisous a tous!!!!!!!

Visite de La Gomera!

Nous sommes partis vers midi de la marina de Tenerife, direction La Gomera, qui se trouve tout près, si près que nous serions arrivé vers 2 ou 3 heures du mat’. Du coup, comme il n’y avait pas de vent, et très peu de houle, nous avons coupé le moteur entre Tenerife et La Gomera et nous sommes laissé dériver, de manière à arriver plutôt vers 8 heures le matin, ce qui permit, évidement d’économiser une nuit de port (même si La Gomera est en fait la marina la moins chère depuis le départ (15 Euros), nous ne le savions pas à ce moment là…)….
Et le moteur nous à permis de faire tourner le frigo! Du coup, la doudou du bord s’est débrouillée pour nous faire un TIRAMISU grâce au mascarpone trouvé sur Tenerife! Et non on ne se laisse pas abattre. A l’arrivée à La Gomera accueil sympa, et nous avons tout de suite été réserver une voiture pour le lendemain. Et puis sieste et visite du patelin « San Sebastian de La Gomera », d’où Christophe Colomb serait partit vers l’Ouest inconnu pour découvrir les Indes…
La voiture ne nous étant livré qu’à 10 heures du mat’ pour 24h, la nuit tombant à 18h15, nous voilà donc partit à donf sur les routes de montagnes avec la petite polo 1,4l essence, on suit les conseils et les guides touristiques, et dès les premiers km c’est incroyable, on se retrouve dans des canyons vertigineux, et ça monte, ça descend, on s’arrête en dérapage tous les 100 mètres pour descendre de la voiture et faire des photos (environ 100 en 24h record battu pour nous…) .Vers 15h, au nord de l’ile, on se retrouve même en panne de batterie d’appareil photo…Paniqué nous irons prendre une pinte de bière (et un jus d’orange) sur une terrasse à la vue spectaculaire sur Tenerife, pour pouvoir brancher l’appareil photo 20 minutes et repartir en trombe…et s’arrêter 100 mètres plus loin pour refaire une photo…
Bref nous en avons pris plein les yeux, si bien qu’à la nuit tombée, nous décidons de nous lever tôt le lendemain, et de revenir au matin, même si il faut rendre la voiture à 10h on s’en fout.
Et nous voilà debout à 6h, et reparti en trombe dans la montagne pour profiter une dernière fois de cette vue superbe au sommet, puis de voire la partie où se trouve l’aéroport que nous n’avions pas pu voir la veille…Et nous n’avons pas été déçu!!!Trop trop trop beau encore……Nous arriverons à 10h10, avec le plein (200 km parcourus pour 12 Euros de sans plomb, et le moteur à fond pourtant, montagne oblige, c’est vraiment pas cher l’essence ici…)…
C’était merveilleux et nous conseillons à tous ceux qui se demandent où passer leurs vacances de venir ici, ça vaut vraiment le coup…C’est un paradis pour les randonneurs, mais même en voiture c’est génial, et les routes sont d’une qualité irréprochables. Encore une fois la Martinique ferait bien de prendre exemple. Ils ont vraiment travaillé très dur pour ce réseau routier, et ça continue encore…L’aéroport et sa piste n’ont même pas 10 ans!
Nous allons passer encore 1 ou 2 jours dans cette chouette marina, car nous avons quelques petites choses à préparer quand même (bricolage, rangement, courses, internet, etc…). Puis, en fonction de la météo nous partirons pour El Hierro, l’île la plus petite, la plus préservée, et la plus au Sud des Canaries, où nous relâcherons 1 ou 2 ou 3 jours avant de descendre sur le Cap Vert. A partir de là, les connections internet seront plus rares et plus lentes, on communiquera donc sûrement plus par e-mail, mais il parait que le tel portable fonctionne là-bas aussi…donc sms possibles bien sûr. De El Hierro au Cap Vert il y a 800 NM (env 1500 km), donc il nous faudra environ 7 jours pour faire ce trajet connu comme agréable de surcroit…Donc bisous à tous et à bientôt dès qu’on peut!!!!!!!




La Gomera
Vous avez sûrement déjà joué avec les images différentes que nous propose le kaléidoscope, les couleurs se marient entre elles et les formes revêtent des compositions géométriques parfaites et difficilement reproductibles et bien voici La Gomera: un kaléidoscope de formations géologiques, de végétations hallucinantes, de couleurs défiant les plus beaux arc en ciel. Où que vous soyez sur l’île, votre regard se perd dans l’infini beauté du moment. Non seulement vos yeux restent ouverts de peur d’en perdre une miette, mais tout votre corps se sent épris d’un vertige, comme grisé de beauté! Celui qui sait apprécier la beauté trouve ici de quoi dépasser toute espérance car tout est là: la nature offerte sans restriction, l’espace infini, le ciel, la mer et ce joyaux . Pierre précieuse aux multiples facettes se jouant du temps et de ses volcans, se jouant des nuages en s’en abreuvant jusqu’à l’explosion de toutes les espèces végétales que le climat méditerranéen lui a confié, elle est celle qui sait que l’on ne pourra jamais l’oublier. Elle sait que l’on reste toujours plus longtemps que prévu car elle nous envoûte. Elle a ce goût suave et corsé des bons vins, mais aussi des mets délicats qui nous font saliver et nous laisse ce désir d’y revenir par gourmandise!
La Gomera, tu nous as donné en quelques instants la certitude que nos chemins se recroiseront, tu nous as comblé par ta beauté! Que tous ceux que tu accueilleras te respectent et t’honore comme j’espère le faire à travers ces mots écrits pour te remercier de nous avoir laissé pénétrer dans ton paradis!

Et voila Tenerife!!!

Salut!!!!!!!!!!!



Le 4/11 nous quittons Lanzarote pour Ténérife.

Le vent est parfait pour envoyer le spi et permettre à Fidji de s’en donner à cœur joie. Nous nous relayons à la barre car ni Antoine (notre régulateur d’allure) ni le pilote ne s’en sorte assez pour tenir le spi. Nous mettrons moins de 24 heures pour rejoindre Santa Cruz, la capitale de Tenerife sans dormir des masses.


Puis après une profonde nuit de sommeil nous partons découvrir Santa Cruz et ses environs. La ville est surprenante car grande et active, ça grouille, mais on se sent beaucoup moins à l’étroit qu’à Lisbonne…Elle est construite comme les montagnes qui l’enserrent, ces montagnes aux sommets pointus et serrés les uns les autres. Ca monte tout de suite en altitude et les bâtiments sont modernes et « design ». On retrouve Auchan, appelé ici « Alcampo », Carrefour et les autres, ouf ça nous manquait…



Le plus étonnant: les transports en commun! Incroyable cette densité de bus! C’est vraiment super bien organisé, Il y a un tram super moderne avec wifi gratos à bord, et à la station de bus principale, nous avons compté une soixantaine de lignes de bus avec des départs très fréquents qui emmènent les gens dans toute l‘ile! Même jusqu‘au téléphérique du mont Teide, à près de 3000 mètres d‘altitude! (Le sommet de Tenerife est à 3718m!!!!! Il y a donc de la neige ici!!).



En tout cas La Martinique ferait bien de prendre exemple, car il n'y a pas de bus la-bas!! C’est vraiment impressionnant, et les routes! Toutes neuves, 2fois4 voies avec celle spécialement pour les bus…


Après la visite de Santa Cruz, de sa magnifique place, de son marché et de ses parcs nous profitons du tramway pour rejoindre La Laguna, l’ancienne capitale de l’île: jolies maisons et monuments, et là aussi végétation surprenante. Nous avons ressenti une différence flagrante de température car la ville est plus en altitude.



Le lendemain 7/11, réveil à 6h et départ pour le Teide. Les bus nous conduisent jusqu’à La Caldera, lieu dit dans la montagne, d’où nous ferons une belle ascension, au moins jusqu’à 2000m d’altitude, à travers la forêt magnifique de pins et sapins très grands et très droits. Nous avons donc traversé les nuages pour nous retrouver au dessus sous un soleil généreux ce qui nous a permis de piqueniquer en ne gardant que les chaussures, alors que nous portions des pulls en partant…. Il n y avait pas un bruit, un concert de silence parfait. Et nous avons admiré le sommet enneigé du Teide juste en face de nous!



Au retour nous avons découvert la ‘’piedra de la rosa’’(pierre de rose) de 10m de diamètre, formée par l’éclatement de la roche volcanique en refroidissant! Aujourd’hui, bien courbaturé de cette journée de haute montagne, on se consacre aux courses, au bricolage, et à Internet, blog, mail et téléphone, c’est l’anniversaire de Papa Belliot!!! Merci au fait pour les e-mails d'encouragement, ca fait super plaisir de savoir que ce blog est utile et suivi!! On pense beaucoup a tous ceux qu'on aime!!!



Et pour info, Pat le captain ne fume toujours plus!!!!!!
Mais l'envie est encore trop souvent presente, pfff le tabac c'est vraiment pourri!!!!!







Demain nous quitterons la marina pour aller mouiller de l’autre coté de Tenerife, avant de rejoindre La Gomera, toute proche, réputée magnifique, à suivre au prochain épisode donc…










Bisous à tous!

Nouvelles photos Lagos et Canaries...

Salut!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


Alors voila, pour ceux qui voulaient plus de photos, vous allez etre servis, on s'est donne du mal dans un bar enfume (pas facile quand on vient d'arreter)..........


Cliquez sur le lien ou copier le dans la barre d'adresse, il y a 90 photos, reglez le temps de defilement du diaporama.....





http://picasaweb.google.com/belliotpatrick/SuiteDuGrandVoyage#





A bientot!!!!!!!!!!!!




Bisous!!!!!!!!!!!!!!!!!

Un leve de soleil en mer...

Lever de soleil sur la mer africaine




Je quittais le lit pour border la grand voile qui se balançait bruyamment faute de vent, à 7h30 à peu près.



Et là ce fut le miracle devant mes yeux : tout autour de nous se dessinait à l’horizon une masse compacte de nuages de faible altitude semblant dessiner des reliefs terrestres. Au dessus de nous des voiles tissés de gouttelettes occultaient avec légèreté le bleu du ciel encore un peu endormi.

La lune brillait de joie d’être du spectacle! C’est alors que de ses rayons colorés, le soleil s’essaya dans une œuvre grandiose.


Timidement, pour commencer, il teinta les voiles de rose. Devant lui les masses nuageuses devenaient orange , dorées à souhait. En s’étirant de nouveau dans son ascension il se lâcha sublimement : tous les dégradés de l’or au rose pâle, en passant par le rouge orangé et le violet pastel, toutes ces couleurs organisées au bout de chacun de ses rayons ont transformé le ciel en un tableau incandescent.


Chaque nuage avait droit à sa teinte personnelle, comme si chacun avait droit d’exister à part entière. J’ai tourné sur moi-même pendant tout le spectacle ne voulant perdre un seul effet, une seule couleur.

Et puis je regardais dans la direction du ‘’Maître’’, je le voyais s’élever peu à peu en dorant la cime des nuages qui le gardaient encore à l’abri de mes yeux .


Je me disais:’’ il va apparaître et saluer son public et toutes les gouttes d’eau lui ayant servi de toile vont applaudir, et moi aussi!’’ mais les nuages ont décidé de le garder encore un peu. Peu importe, j’étais là et j’ai vu! Je me suis régalée d’un spectacle inoubliable et pendant cet instant magique mon âme était en paix…








Merci!

Les Canaries

Bienvenudo aux Canaries!

Hop on reparle Espagnol ici!
Nous avons, pour des raisons trop longues à expliquer ici, mais indépendantes de notre volonté, décidé de ne pas aller à Madère et de descendre directement aux Canaries.
Et nous y voilà! Notre traversée c'est très bien passé mis à part le manque de vent du départ et une gamelle idiote qui laisse un joli bleu sur le visage de la sirène du bord.

Nous avons peché une petite dorade qui était absolument délicieuse, et eu des levés et couchés de soleil magnifiques. Nous avons vu changer la couleur de l'océan, qui est devenu d'un bleu de plus en plus limpide et profond, saphir...


Puis une famille de dauphin, Papa, Maman et le petit, bagué d'ailleurs, ainsi que quelques gros globicéphales (mini-baleines) nous on accompagnés quelques instants..

Puis notre arrivée entre Graciosa et Lanzarotte, a été magique, synchronisée volontairement avec le levé du soleil (nous avons attendu au large pour arriver de jour).Une falaise abrupte de 500 mètres de haut sur notre gauche, et une petite île de 6 km de long, à la terre rouge avec 4 minis volcans d'environ 300m de haut sans autre végétation que de petits buissons, sur notre droite..On a vraiment l'impression d'arriver sur Mars...


Nous sommes resté 3 nuits au mouillage à cet endroit, ce qui nous a permis de nous reposer, et au captain de faire sa première session de planche aux Canaries, qui fut mémorable de part le paysage impressionant, la vitesse record dépassée, et les pauses bibines sur le bateau...OUAAH.











Par contre GRANDE NOUVELLE, depuis le 17.10 à midi, au large du Maroc, Pat ne fume plus, il a bien essayé les herbes de provence une fois depuis, mais il n'y a plus de tabac sur Fidji, et ça c'est quelque chose.......









Nous avons quitté le mouillage vendredi pour aller dans une marina au Sud de l'Ile de Lanzarrotte et se connecter sur le net, besoin d'un contact familial. Et comme c'est très cher, et que même l'accès au net par wifi est payant, nous n'allons pas avoir le temps de mettre beaucoup de photos en ligne, mais promis, à notre prochaine escale, prévue sur Tenerife, on mettra plus de photos en ligne!!Nous retournons au mouillage juste à coté de la marina, on y a repéré une belle plage, la planche à voile va ressortir de sa housse!!!












A bientôt et gros bisous à tous!!!!!!!!!

PORTUGAL: La cote d'Algarve et les dauphins de lumiere!!!

SALUT A TOUS!!!!!!!!!!!!!!!!

Nous voila sur la cote sud du Portugal, appellé cote d'Algarve, nous ne sommes plus très loin de l'Andalousie, que nous voulons visiter en louant une voiture la semaine prochaine...


Entre temps, nous nous sommes arrêtés à 3 endroits, Figueira, Cascais, et Lisbonne. Figueira est une assez grande ville où nous avons pu nous reposer et laisser passer le petit coup de vent qui nous y a emmené à très grande vitesse dans une grosse houle. De loin elle n'est pas belle du tout car toute betonnée, mais dans les rues c'est beaucoup mieux, et il y a des palmiers! Coooool...
Les fruits du marché sont au moins 2 fois moins cher qu'en France, et nous apprenons quelques mots de Portugais "Bon Dia" et "Obrigado" par exemple (bonjour et merci)...



Cascais, tout près de Lisbonne est une cité balnéaire très bourgeoise, la très grande classe, mais comme il fait beau et que nous voulons faire attention à nos finances, nous nous mettons au mouillage tout près de la plage, et allons visiter tout ça en débarquant en annexe. La cité est très jolie, et comme c'est Dimanche et Fête de la République, il y a plein de monde en grande tenue et la fanfare...

Nous partons ensuite pour remonter le Tage jusqu'à Lisbonne...Et là attention, on arrive dans une vrai ville, il y a trop de monde, la pollution nous envellope, et la marina est très moyenne près d'une voie rapide avec le train qui passe, les sirènes de la police etc...Et ça ne l'empèche pas de nous facturer 25.44 Euros la nuit. Comme nous pensions être près du centre nous partons à pied, avec le PC dans le sac à dos pour trouver un endroit où se connecter...

Oulàlà, on a marché pendant plus de 2 heures au bord des routes où ça roule pleine balle, et c'était très moyen...On passe devant quelques monuments grandioses, on arrive dans le centre ville où on s'empresse de nous proposer de la marijuana, après un petit tour, on saute dans un tram pour retourner au plus vite sur notre bien aimé Fidji...Nous ferons un grand détour pour essayer de se connecter sur internet au centre culturel qui est ENORME et magnifique dans sa sobriété architecturale, mais impossible de se connecter quand même..Pff nous rentrons affamés et fatigués mais déjà prèts à repartir pour des contrées plus calmes et romantiques. Cela dit Lisbonne est une belle ville, mais faut aimer la ville...

Nous partons donc le lendemain pour le Sud, nous passons la nuit en mer, au moteur, dans une houle qui fait pas mal rouler le bateau, c'est pénible, mais le ciel est beau avec ses étoiles...Après le passage du cap de Sâo Vicente, vers midi, nous nous arrêtons dans une petite crique superbe, jetons l'ancre, pour se poser un peu et manger. Nous repartons ensuite, vers 15 heures, et c'est magique, le vent est revenu et nous terminons cette croisière à la voile! Et ce à grande vitesse! Cooool!!

Et nous voilà à Lagos, très classe comme marina, les toilettes en marbre et internet sur le bateau, pour la modique somme de 25.80 la nuit, gloups..Mais c'est classe...



Sinon concernant la navigation et Fidji, aucun problème, c'est vraiment un super bateau, comme nous avons à bord une vraie poête qui fait un super journal de bord, en voici un extrait choisi:




Les dauphins de lumière:




Il est deux heures du matin quand Pat me réveille. Saisie par le froid et complètement hagard je sors de mon profond sommeil. ‘’Regarde!’’ me dit-il. Autour du bateau, sous un ciel étoilé à souhait et où la lune dessine un joli croissant doré, presque’ orange, le plancton fluorescent est partout. Fidji l’illumine grâce à sa vague d’étrave et laisse derrière lui un sillon lumineux sur une distance importante. C’est alors que je remarque d’autres sillons se croisant, remontant à la surface, filant sous le bateau, réapparaissant de l’autre côté , comme des étoiles filantes dans la mer! Des dauphins, des dauphins de lumière !!!! Ils jouent avec Fidji, ils jouent avec nous. Ils sont joyeux et rapides, ils frappent l’eau avec leur queue faisant naître une gerbe d’étoiles et replongent sous le bateau. Ils se laissent caresser par la vague, leur corps nous apparait dans ses moindres détails tant le plancton est lumineux. Ils nous saluent de leur nageoire caudale! C’est merveilleux. C’est comme un rêve de bonheur, c’est incroyable! C’est un des plus beaux spectacles qui m’ait été donné de voir! Merci!



Voilà où nous en sommes, à bientôt pour de nouvelles aventures!




Bisous à tous!!

ON A QUITTE LA FRANCE!!!!!!!!!!!!!!!!!OLA ESPAGNA!!!!!!!!!

Salut a tous!


Vendredi 26 septembre, 14h00, et c'est le départ pour l'aventure: la traversée du golfe de Gascogne!


Après 3 jours sur l'ile d'Yeu ou nous avons tout pofine nous voila partis!

La traversee durera 4 jours et 3 nuits dans des conditions de reve: soleil, mer a peu pres calme, vent parfaitement etabli dans le dos.... je passe mon temps a me prelasser tandis que Pat s affaire et est au petits soins pour moi c'est COOL! de vraies vacances! L'ocean s'offre a nous et nous sommes seuls avec lui, le ciel nous comble de soleil et d'etoiles ...il en a tellement!!! la voix lactee est magnifique, les constellations nous font rever et prendre conscience de notre cote ephemere!

La troisieme nuit, alors que nous suivions la cote nord de l'Espagne, fut plus mouvementee pour Pat car il fallait surveiller les bateaux des pecheurs espagnols, puis en fin de journee suivante apres le passage du cap Finistere nous arrivons dans une tres jolie et grande baie: ria de muros y noya. Il y a beaucoup de vent et beaucoup d'eoliennes sur les monts alentours, le paysage est magnifique et le soleil toujours aussi genereux. Nous avons ete accueillis chaleureusement par un couple de norvegiens, salues de la meme par des anglais et tout ca a 23 heures!

Nous avons un couple de gentils voisins bretons sur leur bateau en acier et tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes! Et la nous avons bien dormi, bien mange, bien douche, et fait une lessive...Nous sommes au yacht-club, qui a une magnifique terrasse d'ou le couche de soleil qui se prepare va surement etre super!


Bon demain ou au plus tard apres demain, nous descendrons vers le sud voir si c'est aussi beau....

A bientôt pour la suite de nos aventures!!!!!!!!!!


Bisous a tous!!!!!!!!!!!!!!!

Le départ approche!

Salut a tous!

Bon alors depuis la dernière fois nous n'avons pas arrêté! Entre les 7 étudiants à la maison, la vente de celle-ci, l'achat de l'appartement, la préparation du bateau, l'installation du nouveau réseau d'eau et d'électricité pour la maison de Granny...ça bosse bien...

Pour le bateau, on l'a sorti pour lui changer son hélice et mettre une hélice à "mise en drapeau" à
la place, ainsi que pour lui refaire sa peinture antifouling. Le nouveau panneau solaire a été soudé sur des tubes en inox sur le portique, le régulateur d'allure a été complètement démonté pour être dégrippé (un sacré bordel), la table du cockpit a été fabriqué et vernis (grâce au bois de notre ami Bruno) ainsi que pleins d'autres petites choses en bois, les choses commencent à prendre leur place à bord (comme pas mal de livres, la guitare électrique et la folk entre autre...haha!).

Comme la voiture est en vente, on va pas tarder à faire l'avitaillement, même si il nous reste encore quelques trucs à faire quand même...Et comme Internet, le téléphone, et la télé seront coupé demain 01.09, la prochaine fois que nous écrirons sur notre blog, ça sera sûrement, on espère, des Açores!!!

Alors gros bisous à tous, et ne vous inquiétez pas, pour ceux qui s'inquiètent, on a quand même pas mal de choses pour notre sécurité! Entre autre une balise de détresse homologuée équipée d'un GPS, d'une alarme d'"homme à la mer", de 2 bonnes pompes de cales, d'un radeau de survie révisé homologué pour 8 personnes, d'un bidon étanche avec GPS et VHF portable dedans, et surtout d'un bateau solide et fiable reconnu par tous comme fait pour tout ce qu'on va faire!!!
Et pour ne rien gâcher, d'un équipage diplômé de marins professionnels!!

On ne part pas risquer quoi que ce soit, car en plus on veut se la couler douce et éviter à tout prix les conditions météo pourries! Objectif soleil et p'tit vent sympa!

Bon alors bisous et à très bientôt, n'hésitez pas à laisser des messages soit sur le blog, soit sur

belliotpatrick@gmail.com, soit sur
verdierisabelle@gmail.com, soit sur
0033 6 81 80 36 06

Bon vent belle mer!!!!!!!!!

1er mouillage!!!

SALUT A TOUS!!!!!!!!!!!!!!!KENAVO!!!!!!!!!!!!!!!

Et voilà, nous avons fait notre premier mouillage!! Nous sommes monté de La Rochelle à Pornichet pour fêter l'anniversaire à maman le week-end du 28- 29 Juin!

Le mouillage était super génial, le seul soucis a été le manque de vent, surtout sur la montée...
Mais au moins on sait que le moteur fonctionne bien...Et c'est super important!

La suite au prochain épisode! Bisous a tous!!!!

Montage du radar et de la vache! Bricolage a La Rochelle

Salut!!!!!!!

Ça y est, le radar est installe et fonctionne. En plus, nous avons reverni pas mal de choses, c'est très beau.

Le réservoir de 150 litres d'eau supplémentaire, on appelle ça une vache, est également fonctionnel maintenant, ça n'a pas été simple mais ça, c'est fait...

Nous sommes de plus en plus content de notre achat, ce cher Fidji semble être un bateau exceptionnel a la base, et exceptionnellement bien entretenu et remis a neuf!

Il est magnifique!

A bientot!

Ca commence!! On ouvre le blog!!!!!!!!!!

SALUT!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Et voila, nous avons décidé de tenir un blog pour que ceux qui veulent nous suivre et partager nos émotions et nos aventures puissent le faire!
Nous commençons donc par une photo de Novembre 2007, qui a été prise le jour ou l'expert est passe sur Fidji, et a confirme que nous pouvions acheter ce voilier sans problème.
Il a ajouté qu'il n'avait jamais vu un Gin Fizz de 1975 dans un si bel état (voiles neuves, moteurs presque neuf, pas d'osmose dans la coque, grement 2002, electricite et tout l'amenagement interieur refait a neuf, etc...), et qu'il etait parfaitement adapte a nos projets.........
Alors, allons y!!!!!!!!!!!!

Et voilà, notez le site pour nous suivre dans notre aventure...
www.patetisa.blogspot.com
BONNE LECTURE!
Bisous A TOUS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Pat et Isa